OM 1993 : 1er club français à gagner la ligue des champions
L’OM de 1993 restera à jamais gravée dans les annales du football français. C’est en effet cette année-là que l’Olympique de Marseille a remporté la prestigieuse Ligue des champions, devenant ainsi le premier club français à remporter cette compétition européenne.
Sommaire
Bernard Tapie, l’homme qui a conduit l’OM à la victoire en Ligue des champions en 1993
La victoire en Ligue des champions de l’OM en 1993 a été rendue possible en partit grâce à son propriétaire Bernard Tapie et à ses nombreux investissements.
Lorsque Tapie a repris les rênes de l’OM en 1986, le club était en grande difficulté financière et sportive. Il a donc mis en place une stratégie pour redresser la situation en investissant dans les joueurs, l’équipe technique, et en mettant en place une nouvelle politique de marketing. Il a réussi à attirer des joueurs de renom tels que Rudi Völler, Jocelyn Angloma et Didier Deschamps tous trois présents lors de la victoire de l’OM en 1993. Il a également embauché un entraîneur talentueux en la personne de Raymond Goethals pour entamer cette épopée européenne. Tous ces éléments ont été la clé pour construire un collectif compétitif et permettre à l’OM de 1993 de remporter la Ligue des champions.
Collectif de l’Olympique de Marseille en 1993
- Gardien : Fabien Barthez
- Défenseur : Jean-Jacques Eydelie, Jocelyn Angloma, Basile Boli, Marcel Desailly et Éric Di Meco
- Milieu : Didier Deschamps et Franck Sauzée
- Attaquant : Abedi Pelé, Rudi Völler et Alen Bokšić
Cependant tout n’a pas été si simple, en effet, 2 ans avant son sacre l’OM a perdu en finale de Ligue des champions contre l’Etoile rouge de Belgrade. Après 120 minutes de jeu, les 2 équipes n’ont pas su marquer le moindre but, c’est ainsi que l’OM s’inclina en finale de ligue des champions sur une séance de tir au but face au club serbe.
Une défaite qui est certes très amère pour les supporters marseillais et ses joueurs mais cette expérience a été très enrichissante pour l’équipe et ses dirigeants. Deux ans après ils ont rebondi et se sont qualifiés pour la finale en 1993 face au grand Milan AC où ils seront sacrés champion d’Europe.
En effet, Tapie a fondé plus qu’un collectif il a su créer une ambiance de travail saine et une mentalité de gagnant au sein de l’équipe. Il a donné confiance aux joueurs et les a aidés à croire en leurs capacités, ce qui a été déterminant pour leur réussite sur le terrain. Il a également su mettre en place une stratégie de communication efficace pour promouvoir l’OM en Europe et attirer des sponsors importants.
L’ère Tapie à l’OM restera l’une des périodes les plus prestigieuses du club phocéen. Sa contribution à la victoire de l’OM en Ligue des champions en 1993 restera gravée à jamais dans la mémoire des supporters marseillais. Cette victoire a été le résultat de l’ambition, de la détermination et de la passion que Bernard Tapie a développé pour l’OM et ses supporters.
Une préparation sportive décontracté pour les marseillais en 1993
Lors de sa dernière finale de ligue des champions, les joueurs de l’OM se sentent comme dans une petite prison pour passer les jours qui précèdent la finale. Un environnement peu convivial que Tapie ne veut absolument pas reproduire en 1993. Il fait donc le choix d’opter pour un gîte situé à 70km de Munich afin de préparer la rencontre dans les meilleures conditions. L’ambiance est beaucoup plus agréable et détendue.
Pour conforter cette atmosphère positive, Tapie se permet même de faire appel à un ancien coéquipier. Ainsi il invite Chris Waddle connus pour sa bonne humeur quotidienne et son affinité particulière avec les joueurs actuels de l’OM. L’arrivée de l’anglais apporte ses fruits et permet aux joueurs de se distraire et de s’amuser avant la grande finale. Au centre d’entrainement règne une grande joie de vivre où les joueurs se livrent à des actes enfantins. Un choix tactique qui a tout son intérêt dans la gestion psychologique du collectif de l’OM en 1993.
Une finale de ligue des champions difficile pour les phocéens
Les Milanais entament le match en prenant le contrôle du terrain et en imposant leur rythme face aux marseillais. À peine les 5 premières minutes écoulées que la première offensive italienne se fait ressentir : un coup franc qui trouve la tête de Rijkaard et qui vient se loger à 1m de la cage du gardien phocéen. Cet avertissement n’est qu’une introduction aux nombreuses actions offensive que vont provoquer les joueurs du Milan AC. En effet il suffit d’attendre 2 min pour qu’une seconde tête vienne inquiéter Barthez et tout le peuple Marseillais. L’OM tient bon et essaie de riposter mais cela s’annonce compliqué face aux qualités techniques de ses adversaires.
Le match s’en suit par de nombreuses tentatives en faveur des milanais mais l’OM de 1993 peut compter sur le physique et la détermination de son effectif. Les interventions sont rudes ce qui donne lieu à un match tendu où la tension est à son comble. Les Rossoneri ne lâchent pas la pression ce qui oblige le gardien de l’olympique de Marseille à s’imposer à de multiples reprises.
L’OM souffrent et pour ne pas arranger les choses une mauvaise nouvelle fait surface. Basile Boli, pilier de la défense marseillaise, se plaint d’une douleur au genou. Sous les ordres de Bernard Tapie malgré l’incompréhension l’entraineur de l’OM impose à son défenseur de rester sur la pelouse.
Le but qui signe le sacre européen des marseillais en 1993
L’OM est surmenée par cette rencontre à haute intensité mais ne lâche pas l’affaire. Le 11 phocéens est conscient que le match ne va pas être facile mais qu’ils auront forcément des opportunités. C’est juste avant la mi-temps que Abédi Pelé excentré sur son côté droit prend l’initiative de percuter la défense italienne. Le ghanéen obtient un corner malgré une décision encore discutable aujourd’hui. Abédi tire le corner rentrant et au même moment entre les géants italiens surgis Basile Boli au premier poteau qui d’un coup tête, sans le savoir, fera de l’OM le premier et seul club français à ce jour à décrocher la ligue des champions. Les supporters marseillais explosent de joie, la Cannebière est en folie l’OM mène 1 – 0 face au grand milan.
La seconde partie du match est tout aussi compliquée que la première, additionnée à l’entrée de Jean Pierre Papin l’ancien coéquipier des olympiens connu pour son aisance devant le but. Les Marseillais tiennent jusqu’au coup de sifflet final et cette fois-ci ce sont des larmes de bonheur que l’on retrouve sur les visages des joueurs phocéens.
Ce but fait aujourd’hui de Basile Boli l’un des joueurs les plus importants de l’histoire de l’OM et reste un symbole de la réussite et de la détermination pour tous les fans du club.
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